Le principe des échasses urbaines fut inventé et breveté par Alexander Böck en 2000 repose sur la capacité à faire courber un ressort en fibre de verre (appelé également lame) fixé sur une structure métallique avec un repose-pied. Fixées aux jambes, les échasses urbaines permettent ainsi par flexion, comme sur le principe d’un arc, de propulser le riser (nom désignant l’utilisateur) dans la direction choisie. Ce mode de déplacement urbain peut être pratiqué en tant que loisir ou de manière sportive en extérieur. Grâce à l’effet de propulsion que procurent les ressorts, les échasses urbaines permettent d’augmenter la capacité d’un déplacement classique, que ce soit en vitesse, en longueur ou en hauteur. En prenant en compte le poids de la structure métallique et tous autre éléments qui composent l’échasse urbaine, le riser évolue avec plus ou moins 4 kg supplémentaires à chaque jambe selon le modèle. Ainsi, malgré une performance accrue, comme cela a été démontré ci-dessus, cela implique une sollicitation considérable des membres inférieurs, lors d’une simple marche, ainsi que supérieurs et du torse pour conserver son équilibre, à 40 cm du sol. Le nom anglais (PowerBocks = échasses urbaines) est dérivé du nom de l'inventeur.
En se basant sur ces améliorations et contraintes lors de leur utilisation, la pratique des échasses urbaines demande un certain nombre d’aptitudes telles que l’équilibre, la vitesse, la puissance de percussion ainsi que la maîtrise des différentes dimensions spatiales. Sur ce dernier point, compte tenu de l’effet de propulsion du ressort, l’utilisation des échasses urbaines augmente d’autant la durée en l’air. Concernant l’environnement de pratique, les échasses urbaines étant en appui sur deux patins en alliage caoutchouté, la zone d’évolution demande certaines qualités du sol notamment un sol relativement plat, sec ainsi qu’antidérapant / non glissant. Bien que l'utilisation des échasses urbaines en extérieur soit le meilleur environnement afin de profiter des grands espaces, il est exclu de pratiquer sur gravier, terrain humide, glacé ou givré. Le terrain de prédilection est le bitume ou encore le pavé (régulier et plat). Afin de pallier les contraintes météorologiques, les échasses urbaines peuvent également être pratiquées en intérieur, nécessitant cependant une hauteur sous plafond conséquente : environ 4 à 5 mètres minimum. Compte tenu de la hauteur et des vitesses atteintes avec les échasses urbaines, il est prudent de parer aux chutes en s'équipant de protections comparables à celles en usage pour la pratique du patinage à roulettes.
Diverses disciplines utilisent ces échasses urbaines, notamment le fitness avec la course à pied qui est très agréable, car l'on s'y trouve comme sur un trampoline, il est possible de marcher, courir, mais aussi de se déplacer comme un kangourou, pieds joints. De plus, on trouve le saut en hauteur : l'épreuve se déroule de préférence en intérieur (salle de sport) avec un matelas de gymnastique (200 × 200 × 20 cm) en réception, derrière un agrès de hauteur conventionnel. La prise d'élan peut être remplacée selon la technique par un enchaînement de bonds pieds joints à proximité de l'agrès. Pour valider un saut, le concurrent doit prendre une impulsion pieds joints, franchir la barre de hauteur sans la faire tomber, et équilibrer sa réception. En compétition, la barre est successivement augmentée de 5 cm après la validation d'au moins un saut (sur trois essais) de chaque concurrent. Enfin , on trouve triple saut en longueur : L'épreuve se déroule en intérieur (salle de sport) avec un chemin de tapis de gymnastique ou équivalent (200 × 100 × 30 cm). Le concurrent utilise une piste d'élan rectiligne et prend son impulsion pieds joints juste avant la planche d'appel. Si lors de la prise d'appel, la planche est dépassée par l'un des tampons, le saut est invalidé. Après le premier saut, le concurrent se réceptionne toujours les pieds joints et enchaîne deux autres sauts aussi loin que possibles. Si l'un des sauts n'est pas pieds joints, le saut est invalidé.
Bien que très jeune, la pratique des échasses urbaines s’est développée sur l’ensemble du territoire national depuis 2008. Surtout représenté dans la zone Est de la France, ce phénomène peut s’expliquer par le pays d’origine (Allemagne) dans lequel est né l’instrument échasses urbaines. Par effet de propagation, les échasses urbaines sont fortement représentées en Alsace (Chiffre 2011: 80 pratiquants en club), puis en Lorraine et en Champagne, et enfin de manière encore irrégulière pour le reste de la France. S’appuyant sur une forte utilisation durant les années 2006 à 2009 par des sociétés de communication ou de sport/loisirs, la pratique des échasses urbaines a peu à peu séduit des pratiquants, de manière plus ou moins éparse, dans d’autres régions. Grâce un certain nombre d’initiations aux échasses urbaines lors des opérations de communication, les ventes d’échasses urbaines ont permis une diffusion sur tout le territoire national. En France, le 4 juillet 2011 vit le jour de la FEDFEU. C'est une association de préfiguration à la Fédération Française d’Echasses Urbaines. Cette instance a pour objectif d’organiser, réglementer (d’abord en interne), et promouvoir les échasses urbaines en France. La FEDFEU regroupe 9 clubs et 186 licenciés. Elle est localisée à Metz, Nancy, Bordeaux, Lille, Lyon, Concarneau, Rennes, Vittel et Strasbourg. La Fédération Française d'Echasse Urbaines met en place 3 compétitions par année, la Riser Winter Cup février à Lille, Nancy Power Days mai à Nancy et Hug’N Jump octobre à Lyon.
Normandy Jump est une entreprise d’événementiel sportif spécialisée dans le domaine des échasses urbaines et de l’hoverboard. C’est une société qui travaille sur tout le territoire national, mais qui, depuis décembre 2017, s’exporte aussi vers l’étranger avec une première prestation à Genève en Suisse. Son but est de participer à la conception d’événements de toute dimension et de faire découvrir au public des activités nouvelles et à la mode.
Naissance de l’entreprise en octobre 2011, Mr Thomas BROUT débuta sous la forme « Auto-entrepreneur » Il créa Normandy Jump avec le but de faire découvrir à la France entière le monde merveilleux des échasses urbaines. Son idée devient par la suite plus concrète avec dans un premier temps avec la création d’un logo Normandy jump qui restera le même jusqu'à aujourd'hui, avec l’idée d’augmenter sa visibilité ainsi que de le rendre unique. En 2012 Thomas fut repéré pour passer le concours Créa’ctifs organisé par la métropole de Rouen. Ce concours mise sur l'inventivité et la perspicacité des jeunes et les associe activement à la vie de la Métropole. C’est un concours d'entrepreneuriat dans la métropole de Rouen qui distingue le sérieux et l’originalité de différents projets. Les projets soutenus visent à dessiner un territoire encore plus respectueux des principes engagés par la Métropole dans la transition sociale écologique. En proposant son projet sportif basé sur les échasses urbaines, il séduit le jury et devient lauréat du concours .
C’est donc logiquement que par la suite en 2013, Normandy Jump assiste à sa restructuration. L’équipe de l’entreprise s’agrandit, Normandy Jump attise de plus en plus la curiosité et suscite l’intérêt de par son originalité, l’entreprise décroche de nombreux contrats. Normandy Jump acquérit un véhicule d’entreprise, de plus l’entreprise voit son stock d'échasses urbaines augmenter. L’entreprise participe à des événements à échelle National voir plus (Armada, Match ouverture), elle obtient un contact press niveau national (TF1, France Inter...). De nouvelles idées aboutissent à la création d’une nouvelle prestation « la démonstration ».
Par la suite, l’entreprise s'agrandissant, Thomas a fait l'acquisition de locaux à Rouen, ainsi son entreprise devient une SARL à 3 associés. Cet entrepreneur toujours à la recherche de nouveauté en voyant la hype et le succès des hoverboard à décider en 2015 de sauter sur l’occasion en commençant un investir dedans pour les utiliser pour compléter ses prestations d’échasse urbaines. La même année, un nouveau projet voit le jour, une émission TV « Assaut des Bienfaiteurs », une comédie musicale « La légende du roi Arthur » avec la participation à la foire internationale de Paris, Festival les Filets Bleus.
En 2016, l’entreprise se fixe un but “ devenir grand”, en effet l'entreprise avec ses échasses urbaines arrive dans de nouveaux territoires (Côte d’Azur, Cantal). Normandy jump participe à un évènement d’ampleur « international » , démonstration pour la Danone Nation Cup au Stade de France. Cela entraîne donc une augmentation de notre chiffre d'affaires (Et donc de nos bénéfices). Suite au succès des échasses urbaines, Normandy jump entame une préparation à devenir une structure d’accueil fixe avec ouverture 2017 « L’Arena Jump »
Au cours des différentes années, va naître la plus grande initiative de Normandy jump. Le “Summer tour”. Le Summer tour résulte d’un démarchage des clients durant l’année, ce démarchage vas permettre de constituer une liste des clients et donc une liste des villes où l’entreprise va performer lors d’évènements. Ce Summer tour porte bien son nom, en effet , il est réalisé durant les deux mois d’été. Lorsque l’été arrive les équipes de l'entreprise sont mobilisés pour se déplacer dans les différentes villes où résident les clients ayant accroché au démarchage. De plus, le choix des destinations est réfléchi en fonction des retours clients mais aussi de la facilité à se déplacer d’un événement à un autre dans le but de réaliser un Tour de France. Cette activité saisonnière est toujours d’actualité depuis 2016, le succès de l’entreprise avec ses échasses urbaines fait sa réputation et sa réputation assure sa pérennité dans le temps. Chaque été le Summer Tour est remplie de destination, l'entreprise est déjà allé au quatre coins de la France pour réaliser des prestations unique avec ses échasses urbaines.
En 2017, La nouvelle activité, conjuguée à l’activité historique des échasses urbaines, permet à Normandy Jump de poursuivre sa croissance. L’équipe Normandy Jump profite ainsi de cette période pour étudier le marché des structures de loisir afin d’identifier des opportunités de diversification. Ils ont ainsi pu remarquer le succès et le développement rapide des structures de trampolines. Après analyse de l’offre déjà existante, Normandy Jump décide de lancer sa propre structure avec l’aide de la société référence en Europe, Jump XL.
Normandy Jump aujourd'hui :
Notre équipe est composée de professionnels hautement qualifiés et motivés, qui sont tous experts dans leur domaine.
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